23 février 2009
Arthur RUBINSTEIN
Une exposition consacrée au pianiste de renommée mondiale, d’origine polonaise.
L’inauguration officielle de cette exposition,
en présence d’André FRIEDENBERG,
Adjoint au Maire - Chargé des Relations Internationales,
dans le local : GUIDEUROPE
5 rue Praire - 42000 Saint-Etienne
Rubinstein est l'interprète inoubliable des Romantiques, promenant sur le clavier la grâce naturelle de son talent là où d'autres émergeaient à force de travail opiniâtre. Il contribue de façon majeure à faire sortir le compositeur Frédéric Chopin du ghetto sucré de « compositeur pour jeunes filles », dans lequel plusieurs générations d'interprétations malheureuses l'avaient confiné. Il propage par le disque, nouvellement apparu, une interprétation lyrique et sans fards qui tâcha de souligner, selon ses mots, « la magnifique qualité d'esprit virile qui se cachait en Chopin ».
En effet, s’il garde l’esprit romantique, Rubinstein épure son style, et enlève tout le maniérisme qui peut émaner du jeu des pianistes comme Paderewski. Il garde les meilleurs éléments du courant romantique, mais en rejette les excès.
Pour Rubinstein, l’interprète doit refléter le message du compositeur tout en l’interprétant. Car sinon, un robot pourrait tout aussi bien le faire. Dans cette optique, il jette un regard peu laudatif sur la jeune génération des années 1960 : dans une interview donnée en 1964, il critique ces jeunes, qui « sont trop précautionneux avec la musique, n’osent pas assez, et jouent automatiquement et pas assez avec leur cœur ». Rubinstein joue en effet avec son cœur, sans larmoiement. Ce qui est particulièrement appréciable dans des musiques, comme celles de Chopin, qui portent facilement à ce type de dérive. Le pianiste Eugen Indjic rapporte que Rubinstein supportait mal, surtout vers la fin de sa vie, que les temps ne soient pas respectés. Autrement dit, il existe une fine limite entre le rubato approprié, et le rubato de mauvais goût. Limite que Rubinstein ne franchissait pas.
Son jeu très apprécié lui a permis d’obtenir de nombreuses récompenses, notamment un Grammyaward pour ses interprétations de Beethoven et Schumann, mais aussi des Grammy awards récompensant ses interprétations en musique de chambre avec Pierre Fournier (violoncelle) et Henryk Szeryng (violon); le pianiste lui-même a donné son nom à un concours de piano à Tel-Aviv, qui récompense de jeunes pianistes talentueux.
Trois Expositions de tapisseries artistiques de Jozef Jakubczyk ont eu lieu à Saint-Etienne
Découvert par les ligériens lors de sa première exposition à Andrézieux Bouthéon en octobre 2004, Jozef Jakubczyk, un surprenant artiste polonais, a été solicité à nouveau à deux reprises, en février 2006 à l'Hotel de Ville et en mai 2008 à la Galerie « Le mouton à cinq pattes » pour des démonstrations de ses oeuvres les plus récentes et du tissage sur son métier.